Dans les premiers mois de sa vie, le nouveau-né cherche instinctivement à se sentir protégé par ses parents ou les personnes avec qui il grandit. Le bébé cherche avant tout à se sentir aimé et en sécurité dans un environnement qui accepte ses besoins. Nous, parents, faisons de notre mieux pour répondre aux besoins de nos enfants en prenant soin d’eux, hélas, le contexte familial, les événements de la vie font que nous sommes parfois indisponibles pour protéger l’enfant et répondre en totalité à ses demandes. J’aimerai aujourd’hui aborder un sujet qui me tient à cœur au travers d’un exercice que je met en place lors de mes séances pour les enfants avec le doudou enchanté :
L’importance de la figure d’attachement
En l’absence de figure d’attachement ou dans le cas d’une figure d’attachement qui ne répond que partiellement à ses demandes, le bébé va petit à petit refouler ses émotions négatives et perdre confiance en son droit d’exister. Cette absence d’équilibre au travers de la consolation, du soutien et du partage émotionnel n’est évidemment pas bon pour le développement de ce petit-être encore fragile. Les pédopsychiatres estiment que c’est vers l’âge de 9 à 12 mois, que le bébé comprend qu’il peut être séparé de ses figures d’attachement, il va alors rechercher la proximité, peut devenir collant car il a très peur de perdre la personne ou les personnes qu’il le sécurisent et lui apportent son confort. Plus un petit enfant est exposé à des figures d’attachement différentes, des réactions incohérentes vis-à-vis de ses demandes, de longues séparations, plus il sera enclin à vivre dans un monde insécurisé et manquer de confiance.
On retrouve chez les jeunes enfants qui ont manqué de figure d’attachement ou grandi avec des figures d’attachement indisponibles, des troubles du comportement, l’autorégulation du stress et des émotions sont peu développées.
Les figures d’attachement sont généralement les mamans ou encore les papas, la nounou… Parfois, nous nous montrons peu disponibles pour répondre à toutes les demandes de l’enfant et nous recherchons l’indépendance progressive de celui-ci lorsqu’il grandit, c’est pourquoi il existe des solutions pour une indépendance douce au travers de personnages fictifs ou objets qui peuvent pallier votre absence.
Le doudou enchanté
J’aime particulièrement la technique du doudou enchanté en séance, tout simplement car elle permet à l’enfant d’exprimer pleinement ses émotions positives et négatives sans se sentir jugé, avec un réconfort tactile comme le ferait (pas aussi chaleureux bien sur) les bras d’une maman ou d’un papa. Le principe est simple : créer un doudou enchanté en tant qu’objet transitionnel permet à l’enfant de le rassurer comme son propre doudou s’il en a un ou d’initier une nouvelle figure d’attachement avec des pouvoirs magiques. Ce “doudou enchanté” va permettre à l’enfant de créer un espace intermédiaire pour créer, penser, imaginer, dont le doudou sera le témoin protecteur.
Ce “doudou enchanté” permet à l’enfant de mieux s’endormir, à prendre confiance en dehors de la maison ou d’apaiser un chagrin comme un nouvel ami à qui l’enfant confierait ses peurs. Le “doudou enchanté » peut aussi renforcer l’attachement au “vrai doudou” en y apportant toute la magie propre au monde imaginaire de l’enfant. Cet imaginaire qui est la base de travail de l’hypnothérapie infantile.
Il existe de nombreux substituts qui peuvent être travaillés en séance pour sécuriser l’enfant et lui redonner confiance en lui. Les contes hypnotiques racontés grâce à ma baguette magique permettent à l’enfant d’exprimer librement ses émotions.
La figure d’attachement théorisée par John Bowlby semble être primordiale dans l’évolution psychologique de l’enfant pour qu’il devienne un adulte équilibré émotionnellement et socialement. Si vous souhaitez en savoir plus sur le déroulement d’une séance d’hypnose pour enfant, n’hésitez pas à me contacter.
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