Comment repérer la synchronicité ?
Depuis quelques temps, je vis des heureuses coïncidences. Chaque fois que je regarde l’heure que se soit le matin au réveil ou dans la journée, les chiffres se répètent 7:07 – 11:22 – 12:22 … Et encore aujourd’hui à 12:33, heureuses coïncidences ou hasard malicieux ? J’ai voulu en savoir plus sur ces chiffres qui parlent !
La synchronicité se manifeste dans votre vie quand vous en avez le plus besoin. Elles sont parfois évidentes, mais peuvent aussi être plus subtiles et donc difficiles à détecter.
Personnellement, ces «drôles de coïncidences», j’en ai vécu quelques’unes et pas seulement avec les chiffres ! On a tous vécu un jour de ces coïncidences qui « tombent vraiment bien »
Vous est-il déjà arrivé de penser à quelqu’un à qui vous n’avez pas parlé depuis des années et que, deux minutes après, cette personne vous appelle ou bien vous la croiser dans la rue ? Regarder un film ou une émission à la télévision dont le scénario fait écho à des problèmes auxquels vous faites face actuellement dans la vie ? Tomber par hasard sur un produit qui résout un problème que vous aviez, sans pour autant l’avoir cherché ? Entendre parler des inconnus dans la rue, discutant à haute voix d’une chose à laquelle vous étiez en train de réfléchir ? Recevoir un message rassurant de façon inattendue, au bon moment ?
J’ai commencé à m’intéresser à ce phénomène de la synchronicité alors que je vivais une situation que je n’aimais pas. Les choses semblaient aller toujours de pire en pire. J’avais l’impression que c’était comme si j’étais en train d’attirer ces événements, comme si on essayait de me dire quelque chose… J’ai alors voulu comprendre comment faire pour rendre ma vie magique, comment interpréter les signes qui se manifestent pour pouvoir amener ma vie à un niveau plus conscient et attirer ce dont j’ai envie. Vous trouvez cela trop abracadabrant ? Eh bien, une des premières personnes qui a commencé à s’interroger à ce phénomène est Carl Jung, psychiatre, psychothérapeute et fondateur de la psychologie analytique.
La synchronicité c’est être réceptifs à des événements hasardeux, liés par le sens et non par la cause qui nous permettent d’affiner notre intuition. Souvent nous pensons que c’est là l’expression du pur hasard, d’une probabilité statistique certes mince, mais relevant du possible. Ou bien d’un excès d’interprétation de l’esprit prompt à ramener à lui ce qui l’arrange. Oui, mais… D’autres cas de coïncidences troublantes, comme celle par exemple concernant l’acteur Anthony Hopkins et d’un livre retrouvé par « hasard » sur un banc public alors qu’il avait cherché ce livre en vain dans plusieurs librairies, laissent perplexes. Pour le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, ces « hasards nécessaires » *, n’ont rien de fortuit. Au contraire, il voit dans ces des événements liés par le sens et non par la cause, une forme de réponse de l’univers à un besoin exprimé consciemment ou inconsciemment par la personne, et venant transcender l’espace et le temps. Cette conception d’un hasard intelligent, porteur de sens, si elle est étrangère à nos esprits occidentaux, est beaucoup plus naturelle du côté de l’Orient, qui conçoit le hasard dans sa globalité, comme une loi de cause à effet.
Pour Jung tout a commencé par la célèbre anecdote du scarabée. Alors qu’il se trouvait un jour en consultation avec une patiente, celle-ci lui narrait un rêve où on lui offrait un bijou en forme de scarabée. A ce moment là, une cétoine dorée se mit à taper contre la vitre du bureau, voulant s’introduire dans la pièce. Jung ouvrit la fenêtre, saisit l’insecte et s’adressant à la patiente, médusée, « le voilà, votre scarabée ! ». La patiente, très rationnelle, reçut un choc qui lui permit d’avancer dans son travail d’analyse.
Il est intéressant d’accueillir les synchronicités qui se présentent à nous. Elles arrivent souvent par paquets, en général dans les moments clés de l’existence, de transformation, de transition, mais pas toujours. Elles peuvent aussi être tout à fait anodines, à l’image de l’anecdote de Jung. Il est facile de reconnaître la synchronicité car elles ont cette empreinte de surprises et résonnent profondément en nous.
Je me suis souvent posé cette question : Quand on est centré, en communion avec nous-mêmes, avec notre nature la plus profonde, est-ce à ce moment-là que se passent les «miracles»?
Notre inconscient est comme un sol fertile qui accepte toutes les graines que nous y plantons, consciemment et inconsciemment. Nos pensées habituelles et nos croyances sont les graines que nous plantons continuellement dans ce sol, et elles produisent dans notre vie ce qui y a été semé. Le conscient est comme le jardinier. C’est notre responsabilité d’être conscient de comment ce processus fonctionne, et c’est mieux pour nous de choisir judicieusement ce qui sera planter dans ce sol. Malheureusement, nous n’apprenons pas a être jardinier.
Nous pouvons choisir d’agir de façon automatique et réactive à ce qui se passe à l’extérieur de nous-mêmes aussi bien que de façon consciente et constructive, de l’intérieur vers l’extérieur. Pourtant, nous n’interprétons pas toujours bien notre rôle de jardinier car nous pouvons laisser des graines de tout genre, bonnes et mauvaises, être plantées dans le jardin de l’inconscient.
Notre inconscient accepte ce que nous gravons en lui avec sentiment et émotion et que nous répétons, peu importe que ce soit positif ou négatif. Il n’évalue pas les choses que notre conscient fait.
Il travaille à reproduire dans notre vie les choses en accord avec les graines que nous avons nourries à l’intérieur.
Alors, une fois que nous avons compris que notre inconscient va nous apporter ce dont nous avons besoin, ce que nous voulons et désirons, et que nous commençons à travailler au quotidien, à projeter des pensées et images de ce que nous voulons, des événements inattendus et extraordinaires vont commencer à nous arriver. C’est comme devenir le créateur conscient de notre vie.