Et si l’estime de soi se résumait en 2 questions ? « Comment je me vois ? » et » Ce que je vois me plait-il ? »
Une fois le problème posé, sa résolution n’en demeure pas moins simple !.
Quand il s’agit de se juger 3 éléments sont a envisagés. Est-ce que j’aime la personne que je suis ? c’est ma valeur absolue. Est-ce que je me sens apte à réussir par moi-même ? C’est ma valeur relative. Est-ce que je suis capable de me projeter dans le futur ? C’est ma valeur potentielle.
Etre conscient de sa valeur absolue c’est ce donner le droit d’exister. C’est s’aimer avec ses défauts et ses qualités et se donner le droit d’être aimé en retour. Cet amour s’acquiert dès la petite enfance, voire même intra utérin avec les parents dont le message est « Je t’aimerai quoi que tu fasses ».
La valeur relative est la confiance en soi. Elle dépend de ses propres performances et s’appuie sur ses propres compétences acquises par l’apprentissage et l’expérience. Le sentiment d’efficacité personnelle permet d’agir sans remettre au lendemain.
Croire en sa valeur potentielle, c’est croire que l’on peut s’améliorer, se projeter dans l’avenir et se donner les moyens d’atteindre ses objectifs. C’est en fonction de ce que les autres projettent de nous que nous avançons ou pas.
Entre 3 et 6 ans, l’entrée dans le monde social se fait par l’autonomie.
L’enfant qui apprend à devenir autonome ne craint pas de s’affirmer, de prendre des décisions, de relever des défis. Se sont les bases de l’estime de soi.
A l’adolescence, les turbulences de l’estime de soi commencent.
A travers la reconnaissance, l’appartenance, l’image de soi et l’affirmation de son identité, l’adolescent à un rapport au corps, un rapport à l’autre et un rapport à soi totalement modifié. Entre bouleversement hormonaux, besoin d’indépendance par rapport à l’autorité parentale, désir d’appartenance à un groupe et construction des valeurs et des croyances, l’adolescence est une étape clé pour la construction d’une bonne estime de soi.